Connelly, la Rolls et la musique
Comme dans tous ses polars, Michael Connelly glisse des chansons qu'il faut aller écouter quand on les trouve au hasard des pages, parce qu'elles donnent le son du livre Tout comme les recettes de Pepe Carvalho, de Montalban, doivent être essayées, pendant la lecture d'une enquête, car elles donnent le goût du livre.
Dans "le cadavre dans la Rolls" qui date de 1997, les musiques sont encore plus anciennes voire carrément ringardes : dans la boite de strip de Las Vegas, les filles se déhanchent sur Two tickets to paradise d'Eddie Money (au moins on sait pourquoi il chante) et sur Lawyers, guns and money de Warren Zeavon.
Dans "A genoux" (2006), si l'histoire commence par un morceau de Jazz, All blue, la technologie moderne qui n'est pas le fort de l'inspecteur Harry Bosch l'amène à cotoyer des musiques d'attente dansson téléphone desquelles il tire de grands instants de nostalgie : "What a wonderful world" en particulier le passage où la chanson dit "la nuit noire et sacrée". Mais la version du téléphone est jouée au saxophone, sans paroles!
"I see skies of blue, clouds of white, bright blessed days, dark sacred nights, and i think to myself, what a wonderfull world..."
A suivre